Marchés financiers mondiaux

Notre baromètre

Caractéristiques

Gestion déléguée

Une gestion déléguée patrimoniale de vos contrats d’assurances vie et comptes titres

Sélection des meilleurs gérants

Une sélection des meilleurs gérants de portefeuilles mondiaux, grâce à des outils et méthodes propriétaires

Exposition mondiale

Une exposition mondiale à toutes les classes d’actifs (actions, obligations, devises, or, matières premières)

Flexibilité complète

Une flexibilité complète de l’exposition à tous les marchés (de 0 à 100%)

Performances

Performances depuis la création

Du 01/01/2008 au 04/12/2025

Profil DynamiqueCAC 40Marches Actions
147.05%44.67%112.03%

Performances de l'année en cours

Du 01/01/2025 au 04/12/2025

Profil DynamiqueCAC 40Marches Actions
12.72%10.05%18.09%

Performances annuelles

DateProfil DynamiqueCAC 40Marches Actions
202512.72%10.05%18.09%
20240.74%-2.17%13.45%
20234.99%16.51%20.37%
2022-15.06%-9.5%-10.32%
202111.97%28.86%15.55%
20208.14%-7.14%5.77%
201916.6%26.38%21.78%
20184.62%-10.96%-10.78%
20175.66%9.26%16.92%
20160.92%4.85%4.85%
201510.69%8.54%3.56%
20149.63%-0.56%5.28%
2013-1.39%17.99%16.32%
20129.17%15.25%14.81%
2011-9.26%-16.95%-12%
201017.68%-3.34%-1.21%
200914.74%22.29%18.84%
2008-3.22%-42.67%-40.71%

Philosophie d'investissement

Nous avons développé, depuis 2007, une méthode de sélection de fonds d’investissements et des outils logiciels propriétaires :

  • Analyse de la qualité de profil de plus de 1160 fonds d’investissements dans le monde.
  • Etude des tendances, momentum et des retournements de performances.
  • Rencontre régulière des gérants de portefeuilles sélectionnés, et visite de leurs salles de marchés (Londres, Paris, New York…).


Nous adaptons en permanence notre niveau d’exposition au risque, la sélection de nos gérants et la construction de nos portefeuilles en fonction de notre analyse macro-économique.

Niveau 
Rendement / Risque

Durée recommandée d’investissement : 5 ans

Niveau de risque 5 / 7

1 = risque et rendement potentiel plus faibles
7 = risque et rendement potentiel plus élevés

Rappel des risques

Nos mandats sont susceptibles de connaitre des variations en fonction des éléments suivants :

  • Risque lié à la gestion discrétionnaire
  • Risque actions
  • Risque de crédit
  • Risque de change
  • Risque de liquidité
  • Risque de perte en capital

Services associés

  • Consultation de vos comptes
  • Informations sur vos investissements

Allocation de nos portefeuilles

Le 10 décembre 2025

Voici des éléments concernant les actifs que nous détenons en portefeuille :  

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Géographie

Voici l’allocation de notre portefeuille en termes de géographie :

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Classes d’actifs

Voici l’allocation de notre portefeuille par type d’actifs :

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Gérants de portefeuilles sélectionnés 

Voici les principaux gérants de portefeuilles sélectionnés :

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Construction de portefeuille

Voici la matrice de corrélation de nos portefeuille :
plus il y a de vert, plus le portefeuille est solidement construit et bien diversifié.

De l'euphorie à la sélectivité : les marchés en phase de transition​

Le 10 décembre 2025


Le mois de novembre 2025 a été marqué par une correction des indices américains, principalement concentrée sur le Nasdaq et le secteur des Semiconducteurs, tandis que l’Europe a fait preuve d’une remarquable résilience. Les inquiétudes croissantes sur la soutenabilité des investissements colossaux des « hyperscalers » dans l’intelligence artificielle (IA) ont conduit à une différenciation accrue entre les acteurs, les marchés passant d’une phase d’euphorie généralisée à une phase de sélection. La perspective d’une baisse des taux de la FED en décembre et l’émergence de secteurs en retard, notamment ceux de la Santé (Pharmacie, Biotechnologies) comme nouveau moteur de performance, ont contribué à soutenir les marchés en fin de mois.

1- Macro-économie et géopolitique

L’économie américaine a traversé le mois de novembre dans un contexte de visibilité réduite, accentué par le « shutdown » du gouvernement fédéral dont l’impact est estimé à 18 milliards de dollars pour l’économie. Les données de l’emploi de septembre, publiées avec retard, ont révélé des créations de postes deux fois supérieures aux attentes avec 119 000 emplois non agricoles, mais le taux de chômage est remonté à 4,4% contre 4,3% attendu. Cette hausse du chômage pourrait s’expliquer par les effets des droits de douane sur certains secteurs et par l’adoption croissante de l’IA dans les entreprises, qui accélère les restructurations. La politique monétaire de la Réserve fédérale (FED) a concentré l’attention des investisseurs tout au long du mois. L’inflation des services demeure élevée et continue de contraindre la FED dans ses décisions, tandis que les gouverneurs apparaissent partagés entre une nouvelle baisse de 25 points de base et le statu quo lors du FOMC du 10 décembre. Néanmoins, les déclarations favorables du gouverneur C. Waller en faveur d’une réduction ont fait basculer les anticipations de marché, la probabilité d’une baisse passant de 42% à 75% en fin de mois. Le potentiel de baisse des taux en 2026 paraît toutefois limité surtout au premier semestre (fin du mandat de J. Powell en mai), sauf en cas de récession qui semble peu probable pour l’instant.

La décision de la Cour Suprême américaine (prévue en janvier 2026) sur la légalité des droits de douane constitue un facteur d’incertitude supplémentaire. Une décision défavorable à l’administration Trump pourrait avoir un impact significatif sur la trajectoire du déficit budgétaire et créer de la volatilité sur le marché obligataire. Le gouvernement américain évoque une redistribution partielle des droits de douane perçus, à hauteur de 2 000 dollars par américain, mais avec un impact inflationniste probable qui compliquerait davantage la tâche de la FED.

A l’inverse, la zone euro bénéficie d’un environnement monétaire normalisé et d’une inflation maîtrisée, ce qui confère aux indices européens une moindre volatilité que leurs homologues américains. Les multiples de valorisation demeurent normatifs, offrant un ratio risque / rendement plus favorable. La direction des indices européens semble désormais davantage dépendante de la micro-économie et de la dynamique des profits d’entreprises que des facteurs macro-économiques.

L’Allemagne traverse une période d’affaiblissement de sa croissance, ce qui pèse sur le DAX dont la première capitalisation SAP a reculé de -8% sur le mois. La surexposition de l’indice allemand aux secteurs Automobile et Chimie, en tendance baissière depuis de nombreux mois, explique sa sous-performance par rapport aux autres indices européens.

Une bonne nouvelle pour l’industrie européenne : le prix du gaz TFF est revenu sous les 30 euros par MWh (nettement en-dessous du prix avant le début de la guerre en Ukraine), notamment grâce aux importations américaines. Cette baisse redonne de la compétitivité aux acteurs industriels européens, en particulier dans la Chimie et l’industrie lourde. Le plan d’investissement allemand dans les infrastructures civiles et militaires, ainsi que les perspectives d’un accord dans le conflit ukrainien, constituent des facteurs de soutien pour 2026 (besoin de reconstruction de nombreuses infrastructures en Ukraine).

En Asie, l’activité manufacturière chinoise est restée en zone de contraction pour le huitième mois consécutif en novembre, l’indice PMI manufacturier s’établissant à 49,2, légèrement au-dessus des 49,0 d’octobre mais toujours sous le seuil des 50 points. Le secteur des services a également fléchi, l’indice d’activité nonmanufacturière passant sous la barre des 50 pour la première fois depuis décembre 2022, en raison de l’essoufflement des effets de la Golden Week d’octobre. Les petites entreprises ont néanmoins affiché un rebond notable, leur PMI atteignant son plus haut niveau depuis six mois. L’indice Hang Seng est resté quasi stable sur le mois, dans l’attente de la Conférence centrale sur le travail économique prévue en décembre.

Au Japon, le gouvernement a annoncé un plan de relance de 135 milliards de dollars pour soutenir l’économie face à la hausse des prix et à la contraction du PIB au troisième trimestre (-0,4%). L’inflation sous-jacente à Tokyo est ressortie à 2,8% en novembre, supérieure aux attentes, alimentant les spéculations sur une possible hausse des taux par la Banque du Japon lors de sa prochaine réunion. La BoJ (Banque du Japon) a toutefois maintenu ses taux à 0,5%, le gouverneur Ueda privilégiant la prudence face aux incertitudes liées aux droits de douane américains.

2- Les marchés par grandes régions Marchés US – correction et différenciation croissante

Le Nasdaq 100 a enregistré une correction d’environ -9% entre son point haut du 29 octobre et son point bas de mi-novembre. Il s’agit de la plus forte correction depuis celle de la période février-avril liée à l’annonce des droits de douane. La volatilité est cependant restée à un niveau assez raisonnable, le VIX demeurant généralement sous 20, ce qui caractérise une phase de prises de profits plutôt qu’une véritable panique.

Les valorisations du Nasdaq demeurent exigeantes à 28,5 fois les résultats 2026 pour un taux de croissance attendu de 17%. Ces multiples sont environ 10% audessus des moyennes historiques, ce qui implique un potentiel de correction implicite encore significatif malgré la baisse du mois. Le potentiel de hausse en 2026 des indices US reste théoriquement limité à 5-7%, sauf en cas de nouvelles révisions à la hausse des bénéfices.

Sous la surface des grands indices, l’aversion au risque a nettement augmenté sur les valeurs moyennes tout au long du mois. Les valeurs thématiques de croissance comme l’informatique quantique, le neocloud ou le nucléaire ont enregistré des baisses marquées. Les valeurs liées aux datacenters sont également sous pression, les inquiétudes grandissant sur la formation d’une bulle des investissements IA.

La clé de l’évolution des marchés US demeure le succès de la stratégie d’investissements des « hyperscalers » dans l’intelligence artificielle. Les résultats spectaculaires de Nvidia n’ont pas dissipé les inquiétudes sur les risques liés aux investissements colossaux consentis par ces acteurs. Avec près de 100 milliards de dollars financés par la dette, le modèle économique des grandes valeurs technologiques est devenu plus risqué notamment pour des valeurs comme Oracle (résultats trimestriels à venir la semaine prochaine).

Les marchés opèrent désormais une forte différenciation entre les acteurs. Alphabet / Google reste sur ses plus hauts historiques car ses investissements devraient être largement absorbés par sa génération de cash-flow, tandis qu’Oracle voit sa génération de cash-flow devenir négative. En novembre, Nvidia a reculé de -12,6% et Oracle de -23%, tandis qu’Alphabet a progressé de +13,6% et Broadcom de +9%. Apple a aussi affiché de nouveaux plus hauts historiques.

Marchés Europe – surperformance des indices du Sud

Les indices européens ont surperformé les États-Unis au mois de novembre, bénéficiant d’une moindre exposition au secteur technologique et de multiples de valorisation plus raisonnables. Le STOXX600 a progressé de +1,8% sur une semaine en milieu de mois, porté par les secteurs de la Santé, de l’Énergie, du Luxe, des Services aux collectivités et des valeurs financières, notamment les bancaires. Une disparité notable est apparue entre les indices européens. Les indices du Sud de l’Europe continuent de surperformer, ce qui reflète la dynamique de leur économie et leur surpondération dans les secteurs porteurs comme la Banque, l’Énergie et les Services aux collectivités.

Seuls quelques secteurs cycliques comme la Chimie ou Papier & Emballage, ainsi que des secteurs liés à la consommation comme l’Automobile et les Biens de consommation durables, restent en tendance baissière. Le secteur du Luxe peine encore à confirmer son rebond en retournement majeur de moyen terme, Kering et Richemont étant les seuls titres majeurs revenus à l’achat.

3- Secteurs et thématiques

L’intelligence artificielle et les questions de financement

La thématique IA reste au cœur des préoccupations des marchés, mais les inquiétudes se déplacent désormais vers la dette liée aux investissements. Les « hyperscalers » voient leurs flux de trésorerie s’éroder sous le poids d’investissements exponentiels. Oracle et Meta / Facebook ont déjà levé plus de 100 milliards de dollars de dette, faisant croître les risques de contagion en cas de rendements décevants. Le cas d’OpenAI illustre cette tendance avec des investissements annoncés dans les infrastructures atteignant 1 400 milliards de dollars sur huit ans.

Les marchés s’interrogent également sur la transformation durable du modèle de cash-flows des grandes valeurs technologiques, avec des investissements récurrents correspondant au remplacement des GPU à un rythme supérieur à l’amortissement comptable de 6 ans. Des alternatives aux puces GPU de Nvidia émergent, comme les puces TPU d’Alphabet, réputées 2 à 3 fois moins chères en coût par unité de calcul utile.

Le secteur de la Santé en forte accélération

Les secteurs de la Santé, notamment Pharmacie et Biotechnologies, sont les grands gagnants de cette phase de marché. Bénéficiaires directs de l’IA sans avoir à en supporter les investissements massifs, et peu sensibles au cycle économique, ils s’avèrent attractifs dans un contexte de faible visibilité. Les accords passés mi-octobre avec l’administration Trump sur les prix des médicaments et les droits de douane ont été le catalyseur du retournement haussier du secteur.

Aux États-Unis, le secteur Pharmacie a progressé de +10% en novembre et les Biotechnologies de +9,5%. Des valeurs emblématiques comme Eli Lilly, leader mondial sur la thématique obésité, ont atteint de nouveaux records historiques, sa capitalisation dépassant désormais les 1 000 milliards de dollars. En Europe, le secteur est également bien orienté avec des acteurs comme AstraZeneca, GlaxoSmithKline, Roche, UCB et Argen-X.

Les valeurs de croissance européennes

Parmi les valeurs de croissance européennes qui repartent à la hausse figurent les valeurs technologiques liées à l’IA comme ASML, BE Semiconductor ou Nokia, les valeurs liées à la technologie chinoise comme Prosus, ainsi que les valeurs d’Énergies renouvelables comme Siemens Energy, Vestas, Nordex et Solaria Energia. Cette thématique IA exerce un impact transversal de plus en plus significatif sur la croissance des bénéfices en Europe, de la technologie aux Biens d’équipements jusqu’aux utilities et énergies renouvelables.

Le secteur de la Défense Europe en correction

A l’inverse, le secteur Aéronautique et Défense européen, longtemps un des moteurs des indices de cette zone, est entré dans une phase de correction plus marquée, probablement déclenchée par les perspectives de plan de paix pour l’Ukraine, mais la raison objective semble plutôt liée aux multiples de valorisation jugés maintenant très élevés par le marché. Malgré une baisse de -13% pour Rheinmetall et de -26% pour Hensoldt au cours du mois de novembre, ces deux titres progressent encore respectivement de +140% et +96% depuis le début de l’année.

Le réarmement européen demeure une tendance lourde, d’autant que la défiance vis-à-vis des États-Unis ne cesse d’augmenter. La correction en cours pourrait s’approfondir encore, mais un certain potentiel semble ensuite se reconstituer pour 2026, les valeurs allemandes étant à privilégier en cas de retournement haussier compte tenu du plan d’investissement allemand.

 

Comment souscrire

Personne physique

Pour les personnes physiques, nos portefeuilles sont accessibles :

  • En contrat d’assurance vie luxembourgeois, à partir de 30.000€
  • En Plan d’Epargne Retraite (PER) à partir de 10.000€
  • En Compte-titres bancaire

Expatriés

Pour les non-résidents, nos portefeuilles sont accessibles :

  • En contrat d’assurance vie luxembourgeoise (en FID ou en FAS), à partir de 300.000€
  • En compte titre bancaire à partir de 150.000€

Personne morale

Pour les personnes morales (sociétés commerciales, sociétés civiles, associations, professions libérales), nos portefeuilles sont accessibles :

  • En contrat de capitalisation luxembourgeois, à partir de 100.000€
  • En compte-titres bancaire en France, à partir de 50.000€
  • En plan d’épargne retraite (PER), en souscription ou transfert de loi Madelin
Groupe Quinze - Gestion de patrimoine & Placements à Strasbourg
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